Un peu de "E" dans ton caddie ?

Les additifs alimentaires sont souvent bien cachés dans la liste des ingrédients des aliments que nous consommons !

 Ces « agents invisibles » n’ont pas leur pareil pour rendre le produit plus attractif, plus joli, plus alléchant… mais permettent aussi d’améliorer texture, croustillant et conservation. Et surtout ils permettent de réduire les coûts de fabrication !

Les additifs les plus courants se répartissent en cinq grandes familles : les colorants (E100 à E199), les conservateurs (E200 à E299), les antioxydants (les E300), les agents de texture (les E400, des émulsifiants, gélifiants, épaississants, etc.) et enfin les exhausteurs de goût (les E600). Le E signifiant qu’ils ont subi des contrôles européens avant leur mise sur le marché.

Des exemples ?

Des carraghénanes qui vont servir d’épaississants à votre soupe en brique ou votre glace préférée, de la lécithine de soja pour rendre votre pain de mie plus moelleux, des antifongiques pour augmenter sa conservation, des faux sucres qui vont apporter la saveur sucrée à faible calorie tout en ajoutant de l’onctuosité et du volume. 

On a tous le réflexe de se dire : « puisque ces additifs sont dans la liste d’ingrédients, c’est qu’ils sont sans danger ! ». Certes, on les connait d’une manière « individuelle » mais ce que l’on connait moins c’est leur « effet cocktail » quand ils sont nombreux ! Et puis depuis quelques années, des voix commencent à se faire entendre :

Certaines classes d’additifs seraient soupçonnées de jouer un rôle dans l’apparition du diabète et de l’obésité, de perturber le microbiote intestinal ou de favoriser le cancer. Le nitrite de sodium (E250), un conservateur présent dans les charcuteries se transformant en nitrosamines dans l’estomac favoriserait le cancer de ce dernier. Le caramel de sulfite d’ammonium (E150d), le colorant marron présent dans les sodas, la crème caramel ou le vinaigre balsamique, contient également des composés cancérogènes et du dioxyde de soufre pouvant entraîner des allergies et une intolérance aux sulfites. Des faux sucres tel l’aspartam dont une consommation trop élevée peut entraîner ballonnements et diarrhées. Et favoriser le développement du cancer du sein selon une dernière étude*.

Alors le mieux c’est d’acheter des produits bruts et les cuisiner soi-même et quand il y a besoin … lire les étiquettes, jouer les détectives, et au-delà de 5 additifs … reposer le produit et en chercher un moins transformé par l’agroalimentaire-qui-ne-nous-veut-que-du-bien – 😊

* (presse.inserm.fr/la-consommation-dedulcorants-serait-associee-a-un-risque-accru-de-cancer/03/22)

https://www.foodwatch.org/fr/sinformer/nos-campagnes/alimentation-et-sante/additifs/

Mis en ligne le 21/09/22

 

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