Vigilance face aux coachs en tout genre !

Mars 2023 : LA DGCCRF : Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes, nous met en garde ...

Si les plaques des médecins se font de plus en plus rares, celles des "coachs" se multiplient. Coach de bien-être, coach de vie ... ET même coach en Nutrition !!

 » Tous ces « coachs » ont en commun de promettre un accompagnement personnalisé et de bénéficier d’une appellation non réglementée. Une simple formation de quelques heures/semaines permet de s’afficher comme « coach ».

Pour autant, ces professionnels doivent respecter les règles de base des pratiques commerciales. Ce qu’ils font mal. La DGCCRF a contrôlé 165 de ces professionnels et a constaté… 80 % d’anomalies ! Pour l’essentiel, il s’agissait de défaut d’information de prix, d’absence de remise de note pour les prestations supérieures à 25 € ou encore de clauses abusives. Plus grave, des pratiques trompeuses ont été révélées chez 1 coach sur 5 : usage de termes entretenant la confusion avec une profession médicale pour paramédicale, usage d’allégations thérapeutiques (suppression de la fibromyalgie ou tendinites), spécialisation dans des domaines relevant du suivi médical (troubles alimentaires, addictions, etc)..

Ces pratiques pourraient causer « une perte de chance médicale » estime la DGCCRF, qui appelle les consommateurs à la vigilance, surtout quand cela concerne l’équilibre physiologique ou mental (perte de poids, gestion du stress, …). »

Dans mon cabinet, j’ai déjà entendu beaucoup de récits farfelus de prises en charge par des « coachs en nutrition » qui se permettent de donner des conseils totalement infondés et absurdes. Voire dangereux quand le patient souffre d’une pathologie qui nécéssite des connaissances médicales que bien sûr ils n’ont pas.

ATTENTION : Vous pouvez vérifier que le praticien possède un numéro ADELI qui confirme son inscription au répertoire des professions paramédicales règlementées… avec un diplôme validé et reconnu. 

Et même si on améliore souvent son bien-être en mangeant mieux, en modifiant son mode de vie, je ne prétends pas être ce que je ne suis pas  : médecin, psychiatre, psychologue et encore moins « psychonutritionniste »… Certes, alimentation et émotions sont parfois intimement liées, mais la résolution de problématiques psychiques n’est pas dans les compétences de la diététicienne.

J’ai trop de respect pour les vrais professionnels !

Mis en ligne 08.09.23   Extrait article publié dans « Que Choisir Santé » 06/23

Je vous renvoie aussi au livre de Julia de Funès : « le développement imp-personnel » : le secret d’une imposture. Formidable.

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