Voici l'alimentation à adopter en 2050
pour être en bonne santé...

« A quoi ressembleront nos repas d’ici à 2050 ? Avec près de 30 tonnes d’aliments et 50.000 litres de boissons consommés au cours d’une vie, l’alimentation n’est pas un thème mineur.

Bien au contraire, elle a un impact sur notre santé mais aussi sur notre environnement. S’appuyant sur différentes études publiées ou en cours, l’Inserm a présenté dans son magazine du mois de juillet les grandes tendances qui domineront en 2050.

TOUJOURS DIVERSIFIÉE

Le scénario tiré d’un roman de science-fiction est exclu : il y a peu de chances qu’en 2050 l’être humain se contente de manger des gélules concentrées en nutriment. Parce que manger est avant tout un plaisir, notre alimentation devrait rester diversifiée.

PLUS DE VÉGÉTAUX ET DE LÉGUMINEUSES

D’après la chercheuse Mathilde Touvier, nos assiettes devraient s’enrichir de certains végétaux. Il s’agit des fruits et légumes, recommandés au moins cinq fois par jour, des légumineuses (pois chiches, lentilles, haricots secs…) à consommer au moins deux fois par semaine et des fruits à coque non salés (noix, noisettes, amandes…). Riches en fibres, ces aliments favorisent le transit intestinal.

PLUS DE PRODUITS DE SAISON ET DE PRODUITS LOCAUX

Pour faire face à la problématique du réchauffement climatique, l’alimentation devra respecter la saisonnalité et privilégier la production locale. On voit déjà de plus en plus de restaurants adopter cette politique. Les cultures sous serres et les transports longue distance seront donc à éviter.

PLUS DE BIO

Chaque année la part du bio se fait plus importante rappelle l’Agence Bio. Verra-t-on en 2050 une alimentation 100% bio ? Pas impossible juge l’Inserm. Il faudra toutefois pour cela remplir deux conditions : réduire le gaspillage alimentaire (actuellement 30 % de l’alimentation produite) et limiter la consommation de viande.

MOINS DE VIANDE

Sans parler d’un régime végétarien pour tous, la consommation de viande ne cesse de réduire. Selon les données de la FAO (Food and Agriculture Organization, rattachée à l’ONU), la consommation de viande par habitant, dans le monde, devrait reculer de 3% en 2020 par rapport à 2019.

DES PRODUITS ENRICHIS

De plus en plus de produits enrichis pour « faire du bien » au corps devraient faire leur apparition. On peut citer les probiotiques qui facilitent la flore intestinale. Incorporées dans des yaourts ou des céréales, elles peuvent apporter certains bénéfices santé. »

Enquête et article de l’INSERM. 07/2020.

Mis en ligne 25.02.21

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