Ce que le jour doit à la nuit !
On l'entend souvent, et encore plus depuis la pandémie, notre sommeil est le grand malmené de nos modes de vie où le stress joue un grand rôle.
Selon une récente enquête, 1 Français sur 2 déclare que son stress a augmenté depuis le début de la crise de la Covid. Les femmes sont les plus touchées (59 %).
42 % déclarent que la qualité et la quantité de leur sommeil sont affectées
33 % des personnes interrogées dorment moins de 6 h par nuit
21 % ont recours à des méthodes douces pour s’endormir : sport doux, méditation, yoga
30 % ont déjà pris des substances pour dormir (médicaments ou compléments alimentaires).
Et pourtant le sommeil a un rôle fondamental : il permet de se reposer certes, mais aussi de « faire un reset » ! : le système immunitaire se refait une santé, le cerveau classe ou non les informations reçues dans la journée, l’hormone de croissance active notre renouvellement cellulaire, nos cellules graisseuses de stockage se vident en partie pour donner de l’énergie à l’ensemble … Comment alors ne pas le bichonner ?
En un siècle, nous avons perdu 1h30 de sommeil par jour. Comment ne pas faire du lien avec le surpoids (on parle aujourd’hui de chrono-obésité), les maladies de type diabète ou cardiovasculaires ? Et au delà, n’intervient-il pas dans notre sensation de bien-être, de régulation émotionnelle, de concentration, de modération alimentaire ?
Sa qualité dépendra aussi du dîner : trop important, trop gras et le corps va alors mobiliser son énergie pour la digestion ce qui va retarder ou compliquer le sommeil. Et les réveils nocturnes seront plus fréquents. Trop léger et le sommeil tardera à venir. Il va falloir trouver le juste milieu !
Et puis le sommeil dépendra aussi de nos activités de soirée : entre jeux vidéo, tablette, smartphone… les yeux enregistrent la lumière bleue dégagée par ces supports comme étant un signal d’alerte de l’éveil. L’inverse de ce qu’il lui faudrait !
Le marchand de sable n’a qu’à repasser !
Mis en ligne le 07/06/21