Vite ... de la vitamine D !
Nous avons déjà largement évoqué le rôle essentiel de la vitamine D lors de l’épidémie de COVID : elle est essentielle, notamment, pour avoir un système immunitaire efficace ! Elle permet également la fixation du calcium et du phosphore permettant à l’os de se renouveler, aux muscles et au cerveau de bien fonctionner. Et tant d’autres qualités encore !
Pour la synthétiser d’une manière optimale, il faut une exposition suffisante au soleil. Mais entre les risques encourus à s’exposer trop souvent au soleil et le fait que, lorsqu’il fait trop chaud, nous sommes souvent à l’intérieur de nos habitats à nous en protéger … le déficit est quasiment généralisé à toute la population française. Le dosage remboursé ne l’est plus que dans certaines situations de risques de carence bien précises. En dehors de ces situations, l’assurance maladie considère «qu’une supplémentation peut être instaurée et suivie sans dosage ».
Plusieurs études, étudiant les carences, prouvent qu’il est quasiment impossible de couvrir ses besoins entre novembre et mars en France tant l’ensoleillement n’est pas suffisant. L’été, il faudrait s’exposer environ 15 min au soleil de midi, sans crème solaire mais avec un chapeau, pour espérer synthétiser entre 1500 à 10 000 UI, ce qui est déjà assez satisfaisant. Mais l’hiver ?
Nous pouvons aussi compter sur l’alimentation : vous trouverez cette précieuse alliée dans les foies de morue (en boite et non à boire à la petite cuillère comme avant !), et les poissons gras (saumon, thon, espadon, hareng) ainsi que dans les abats (notamment le foie). Un peu également dans les œufs et les produits laitiers enrichis.
Et prendre une supplémentation, de préférence hebdomadaire, pour une meilleure assimilation, de manière régulière, au moins pendant la période hivernale.
Mis en ligne le 28/06/20